Vreau si eu poezii in franceza, dar sa nu fie prea lungi. Dau fundita

La pipe

Je suis la pipe d'un auteur,
On voit, a contempler ma mine
D'Abyssinienne ou de Cafrine,
Que mon maitre est un grand fumeur.

Quant il est comble de douleur,
Je fume comme la chaumine
Ou se prepare la cuisine
Pour le retour du laboureur.

J'enlace et je berce son ame
Dans le reseau mobile et bleu
Qui monte de ma bouche en feu,

Et je roule un puissant dictame
Qui charme son coeur et guerit
De ses fatigurs son esprit.

traducere: PIPA

Sunt pipa unui scriitor,
Se vede din intreaga'mi mina
De cafra sau de abisina
Ca maestru'i mare fumator.

Cand sufera, coplesitor,
Eu fumez gros, precum cabana
In care se'ncropeste hrana
Plugarului de pe ogor.

Ii legan sufletul in fum,
Albastra plasa miscatoare
Ce'o scoate gura'mi arzatoare,

L'invalui cu al meu parfum,
Ce'l farmeca, si'l vindec cand
Il oboseste vreun gand.
autor: Charles Baudelaire

Je vois le printemps
Un mystere etonnant;
Les rayons du soleil qui brillent,
Le ciel - avec des nuages-filles.
Aussi je le vois
Comme une fee habille en vert
Dans une chateau avec de portail ouvert.
Pour moi les oiseaux qui chantent
C'est le printemps.
C'est auussi quand il fait du vent
Et le parfum du fleurs
Peint en mille des couleurs.
La coccinelle rouge-noir
Envole d'une fleur a l'autre vers le soir.
L'avril quand les pommiers ont fleuris
Et moi qui souris.
Je tombe rever
Et je commence de creier
La vie verte.
Je suispresente a mon concert
Que je l'ai appelle "Le Printemps".


C’est moi qui aime La Terre!
Je n-ai aucun regret
Que si’en suis l’interpret...
Son defenseur, j’espere.

J’en suis sur, son enfant,
Je l’aime plus que si’en suis...
J’y vais sur son trajet, quelle a depuis...
C’est elle, mon etonant.

J’en suis une, des merveilles
Qui dure un seul instant.
Je la vis debordant...
Elle est tous mes reveils.

Quand je m’en tirerai
En fatigue d’existence
J’y laisserai substance
Mon corp... L’ame si’en prendrererai.


L`ecole etait au bord du monde,
L`ecole etait au bord du temps,
Au dedans,c`etait plein de rondes;
Au dehors, plein de pigeons blancs.

Des fleurs y grimpaient aux fenetres
Comme on n`en trouve nulle part,
Et dans la cour gonflee de hetres
Il pleuvait de l`or en miroirs.

Sur les tableaux d`un noir profond,
Voguainet de grandes majuscules
Ou, de l`aube au soir, nous glissions
Vers de nouvelles peninsules.


J’adore la lumiere,
Je t’aime mon jour...
Je fais priere
Pour ton retour.

J’adore la lune,
Je t’aime la nuit.
T’est ma fortune
Tout, tu m’as appris.

J’adore la vie,
Je l’aime telle quelle.
Je t’es saissie
En eternelle.

Je t’aime sans fin,
J’adore comme t’es.
T’es mon destin...
Je t’aimerai.

Ce soir le sang circule
les odeurs portent
la pesanteur agit sur le moindre facuteuil
on a cent ans peut-être
si ce n’est trente ou mille
on se souvient de tout
on souffle aussi
on se soumet aux bruits que la nuit répercute
on bouge un peu le cou et la tête se dégage